Film noir surprenant. J'aime beaucoup la métamorphose physique comme psychologique du personnage principal. D'ailleurs le réalisateur s'amuse avec l'image et donne des repères visuels (les couleurs) pour marquer l'évolution de l'histoire et des personnages. Très bien filmé et très stimulant esthétiquement. La scène finale est très touchante, j'ai vu quelque chose de moi dans cette femme. Cruauté parfois tournée en dérision mais toujours poignant et sérieux. Explore l'existence fragmentée d'une femme déchirée entre la maternité et la criminalité. Je préfère à Old boy. Agréablement surprise.
mercredi 28 mai 2008
dimanche 18 mai 2008
Rear window, de Alfred hitchcock (1954)
Ce film de Hitchcockd'Hitchcock est un des meilleurs que j'ai vu. Le maître de l'intrigue réussit à nous tenir en haleine même dans un huis-clos avec un protagoniste cloué sur un fauteuil roulant. Le plateau de tournage représentant la cour intérieure entourée d'immeubles comptant plusieurs étages a été reproduit dans son intégralité dans un studio à Hollywood. Grace Kelly est impressionnante dans ce film. Sa beauté charismatique transperce l'écran. L'excellent James Stewart est égal à lui-même. Intelligemment filmé. Précurseur.
vendredi 9 mai 2008
Munich, de Steven Spielberg (2005)
Pas du tout fan de Spielberg (même s'il y a quelques exceptions: Schindler's list, Duel, Saving Private Ryan, The Terminal, etc.) et pas du tout fan de ce film d'espionnage sur la prise d'otage d'une équipe olympique. Je me méfie quand il y a trop de têtes d'affiche (sauf pour Yvan Attal, trop mimi!). Fausse complexité du personnage principal. Histoire un peu difficile à suivre, on se perd sur les lieux et parmi la multitude de personnages. Il y a des longueurs mais tout de même des moments palpitants.
lundi 5 mai 2008
V pour vendetta, de James McTeigue (2005)
J'ai revu ce film deux fois. Les deux fois je l'ai trouvé ridicule. Le personnage principal est bidon. L'histoire est bancale. Fausse dimension sociale, fausses valeurs humanistes, mauvaise utilisation de l'histoire. En plus, il dure plus de 2 heures! Les frères Washowski (ils ont co-écrit l'histoire) ont creusé leur tombe au cimetière d'Hollywood. Je n'arrive pas à croire qu'en 1999 ils pondaient The Matrix.
vendredi 2 mai 2008
A history of violence, de David Cronenberg (2005)
Dans ce film, la violence est associée à un mode de vie dont le protagoniste veut se détacher mais son passé le rattrape... Elle est aussi associée à la dimension sexuelle plutôt réaliste dans ce film. Le sexe est à la fois passionnel, attendrissant, animal et... conjugal. Habituellement, Cronenberg explore cette dimension de façon très dérangeante (Crash, Dead Ringers). La violence est aussi banalisée et donc très symbolique de la culture américaine où le port d'arme est autorisé et à même intégré les rites de passage à la vie adulte. C'est un excellent film.