samedi 7 juin 2008

Eastern promises, de David Cronenberg (2007)

eastern_promisesFilm minimaliste de Cronenberg dans le sens où il choisit des acteurs de très haut calibre sans en exploiter le potentiel (Naomi Watts, Vincent Cassel et Viggo Mortensen). Ses deux derniers films sont des introductions qui nous laissent imaginer l’évolution de l’histoire. Mais ce qu'il a réussit à faire dans History of Violence devient ici une grande faiblesse du film parce qu’utilisée maladroitement et de façon abusive : l’ellipse. Nous n’avons droit qu’aux prémices entourant l’ascension d’un « parrain » de la mafia russe. Cronenberg met plutôt en l'accent sur l’histoire d’une jeune prostituée dont la mort deviendra un élément encombrant qui provoquera la chute du parrain actuel. Son aspirant trouvera à travers les pages d’un journal intime la faille qui va tout changer… Les personnages ont très peu de profondeur. Le scénario est solide mais mal exploité. J’aime beaucoup l’esthétique du film qui joue entre les teintes noires, bleues, etc. C’est un bon film qui m’a tout de même déçue. Cronenberg délaisse le cinéma scientifique/organique, sa signature.

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